Après le Slow Food, la slow-fashion… le « slow » s’invite dans le monde du voyage, loin des lieux touristiques prisés et convoités. Comment devenir un slow-traveller ? En quoi cela consiste ? Cette nouvelle tendance, qui fait de plus en plus d’adeptes, offre de nouvelles perspectives définitivement plus écologiques et respectueuses de notre rythme de vie et notre environnement. Alors curieux de tenter l’expérience ?
Si aujourd’hui, on voyage avec pour principal objectif de visiter le plus grand nombre de lieux touristiques en un minimum de temps, le slow-travelling, lui, ralentit complètement votre rythme : et ça fait un bien fou ! Cette nouvelle conception des vacances vous pousse à vous imprégner des lieux et des coutumes, à profiter des paysages, à déguster la cuisine locale et à sortir des sentiers battus ! Enfin un voyage où l’on privilégie la patience, les rencontres, la détente et où l’on ne s’impose pas de quotas à atteindre. Finalement, cette expérience permet d’aller à la rencontre des gens, de leur environnement et de découvrir la réalité du monde autre-ment. Dans un monde qui ne tourne pas rond et où l’on nous demande d’aller de plus en plus vite, n’est-il pas grand temps de se reconnecter à soi-même, aux autres et à l’instant présent ?
On pourrait croire que cette nouvelle manière de voyager est réservée à une certaine « élite », celle qui a du temps et de l’argent, et pourtant… tout un chacun peut y trouver son compte !
Le slow-travel, c’est avant tout un état d’esprit : que l’on parte un week-end, une semaine, ou plusieurs mois dans un pays… prendre le temps, c’est une question de priorités !
Ne misez pas sur la quantité de choses à découvrir, mais bien sur la qualité; allez à la rencontre des autres, optez pour des moyens de transport plus relax (comme le train) pour vous permettre de découvrir les paysages, discuter avec les gens… et par la même occasion, de réduire votre empreinte écologique…
Prenez le temps de vous poser, d’admirer, de contempler et de vous projeter. En acceptant de ne pas être tenu à un timing, cela diminuera la sensation de stress que l’on côtoie dans notre vie de tous les jours, et vous permettra de relâcher la pression ! Ouvrez-vous aux champs des possibles et gagnez en flexibilité puisque rien n’est vrai-ment planifié. Envie de rester un jour de plus à cet endroit plutôt que de lever le camp dès l’aurore ? Renouez avec votre instinct et laissez-vous bercer par cette douce sensation de liberté.
Quand on est un slow-traveller, les pieds deviennent également de véritables alliés. Ils vous offrent l’avantage d’être totalement autonome, de vous déplacer à votre rythme et d’accéder à des endroits où une voiture ne passerait pas. Si vous n’aimez pas marcher, pourquoi ne pas enfourcher un vélo ou opter pour le dos d’un équidé ? Quoi qu’il en soit, arpentez les rues, les chemins, les boulevards, les sentiers… allez où bon vous semble sans réel but déterminé hormis le fait d’en profiter.
1. Dans une agence de voyages,tu n’iras pas
Le slow-travel n’est définitivement pas un style de voyage que l’on trouve dans le catalogue d’une agence de voyages ni sur une plateforme online. Vous allez devoir organiser vous-même votre séjour, mais comme vous l’aurez certainement déjà compris, pas trop quand même…
2. La vie locale, tu testeras
Pour s’imprégner d’une culture, d’un lieu… il est essentiel d’adopter le style de vie des gens de là-bas. N’hésitez donc pas à rester plusieurs jours au même endroit pour prendre le temps de rencontrer des autochtones, découvrir les coutumes, la cuisine…
3. Les lieux touristiques, tu éviteras
Évitez les lieux de grandes affluences, les clichés que l’on retrouve sur Instagram… et choisissez d’autres alternatives en allant, par exemple, loger et se restaurer chez l’habitant.
4. Les technologies, tu oublieras
On ne peut pas être pleinement conscient de ce qui nous entoure en restant hyper connecté, branché wifi et nouvelles technologies. Le slow-travel vous invite à vous offrir une petite parenthèse dans votre vie pour retrouver « les sens » d’un véritable retour aux sources, à l’essentiel. Alors, on se déconnecte au sens propre comme au sens figuré pour profiter pleinement de l’instant présent et de ce que le monde a à vous offrir.
5. Consommer local, tu feras
Consommer local, c’est une bonne manière de découvrir la cuisine typique d’un lieu. Allez flâner sur le marché pour découvrir les étales et les produits de la région. Testez le bistro du coin, rencontrez les artisans… Tentez de contribuer à l’économie du lieu qui vous accueille.
6. Aller à la rencontre de l’habitant, tu oseras
Rien de tel qu’un local pour vous faire découvrir différemment la région. Osez aborder les habitants, discutez avec eux, intéressez-vous à leur style de vie, leur environnement… Vous en apprendrez bien plus que dans le meilleur des guides touristiques.
7. Les moyens de transport locaux, tu privilégieras
Effectuez vos déplacements au travers de moyens de transport locaux, même si cela implique de se balader à dos de chameaux ! Attention tout de même à ne pas charger la bête.Vous l’aurez compris, on est loin d’un marathon touristique, mais bien proche de vivre une expérience inédite. C’est s’offrir une parenthèse et prendre le temps de découvrir réellement, lentement, un lieu en l’observant et en l’écoutant dans l’instant présent !
Et si vous vous offriez le luxe de voyager plus lentement et d’en profiter pleinement ?
Marielle Botty – STRATAG’M