
En bon légume oublié, le topinambour fait peu parler de lui. Pourtant, il mérite qu’on s’y intéresse et qu’on passe outre son aspect étrange de racine comestible car il possède de nombreuses propriétés excellentes pour la santé.
Surnommé « artichaut de Jérusalem », « poire de terre », « artichaut d’hiver » ou encore «truffe du Canada», le topinambour a été pendant longtemps délaissé. Originaire d’Amérique du Nord, ce tubercule fait son arrivée dans nos régions au XVIIème siècle grâce à l’explorateur et navigateur Samuel de Champlain. Durant la Seconde Guerre Mondiale, le topinambour a été fortement consommé, dus aux récoles de pommes de terre détruites. Cependant, il a été mis de côté à la fin de la guerre. Consommé cru, en soupe, en purée, cuit ou frit, ce trésor du potager possède plusieurs vertus bénéfiques pour la santé.
Ce tubercule est excellent pour le transit. Riche en fibres et inulines, une fibre alimentaire soluble, le topinambour est l’allié de votre santé intestinale. L’inuline est connue pour activer le transit et lutter contre la constipation, mais aussi pour réguler le taux de cholestérol et décomposer les lipides. Riche en fer, il assure le transport de l’oxygène dans le sang et les cellules. Ce légume est conseillé pour les personnes anémiées. Le topinambour contient également du phosphore et du magnésium, en grande quantité. Cet aliment est idéal pour réduire les risques d’ostéoporose. Riche en potassium, il permet de réguler la pression artérielle et la contraction musculaire.
Il est riche en vitamine, agit comme un coupe-faim, est riche en eau et pauvre en lipides… que demander de plus ?
C’est entre octobre et février que l’on trouve le topinambour sur les étales et que l’on peut le récolter.
Il ne demande que quelques minutes de préparation : il suffit de le rincer sous l’eau puis de le brosser soigneusement. Il est possible de le peler à l’économe avant cuisson. Une fois pelé, bien le citronner pour éviter qu’il ne s’oxyde.
C’est lorsqu’il est mangé cru que les bienfaits du topinambour sont accrus. De plus, la teneur en fibre du topinambour peut être diminuée par l’effet de la cuisson.
La richesse en inuline peut être problématique pour certains, provoquant une activité du transit accrue. Pour éviter cette conséquence, faites cuire le topinambour avec du bicarbonate de soude ou avec du laurier et du cumin. Il convient également aux per- sonnes sensibles de le consommer plusieurs jours après la récolte.
Ingrédients (6 portions)
1 kg de topinambours
4 pommes de terre
10 cl de crème liquide
Topping: bacon grillé, cressonnette, croûtons
Recette
• Commencez par éplucher les topinambours et les pommes de terre, coupez-les en morceaux, rincez-les et placez le tout dans une casserole remplie d’eau salée (pour l’eau, on en met juste assez pour recouvrir les légumes). Portez à ébullition et laissez cuire une petite demi-heure à feu doux: c’est prêt quand les légumes sont cuits.
• Mixez la préparation jusqu’à obtenir une consistance très onctueuse. Ajoutez alors la crème liquide et remettez un coup de mixeur. Rectifiez l’assaisonnement.
• Dans le bol, versez le velouté, déposez quelques gouttes d’huile d’olive, des croûtons, un peu de cressonnettes et des lanières de bacon grillés. Servez bien chaud !
Ingrédients
6 topinambours sel & poivre
Recette
• Préchauffez votre four à 180°C. Lavez les topinambours à l’aide d’une brosse, sans les éplucher. Coupez-les en lamelles de 2 mm avec un couteau d’office ou une mandoline. Réservez.
• Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, déposez les lamelles de topinambour. Enfournez et laisser cuire 15 min. Vérifiez la cuisson des chips de topinambour de temps en temps. Elles doivent gondoler mais pas être trop foncées.
• À la fin de la cuisson, sortez les chips du four puis disposez-les dans une assiette ou un plat. Salez, poivrez puis servez aussitôt.
SARAH – LA FERME DES 3 MOUTONS & LA CACHETTE