On sous-estime souvent l’importance du sommeil pour notre santé. Pourtant, c’est pendant ces heures précieuses que notre corps et notre esprit se régénèrent. Un sommeil de qualité contribue à renforcer notre système immunitaire, à améliorer notre mémoire et à équilibrer nos émotions. Sans un bon sommeil, la fatigue s’accumule, le stress augmente et nos défenses naturelles s’affaiblissent. Dans notre quotidien moderne, nombreux sont les obstacles qui perturbent ce sommeil réparateur. Découvrez les erreurs à éviter et les habitudes à adopter pour retrouver un repos profond et un bien-être durable !
Santé physique : pendant le sommeil, le corps se répare, renforce les systèmes immunitaire et endocrinien, et régule le métabolisme ainsi que la croissance cellulaire. Le manque de sommeil est associé à des problèmes tels que l’obésité, le diabète et certaines maladies cardiaques.
Santé mentale : le sommeil est essentiel pour traiter les informations et les émotions vécues durant la journée. Il améliore la concentration, la mémoire et aide à réguler l’humeur, réduisant ainsi les risques de dépression et d’anxiété. Un bon sommeil augmente la vigilance, l’énergie vitale, la créativité, la clarté mentale et la stabilité émotionnelle.
Le sommeil est composé de plusieurs cycles, chacun comportant plusieurs phases qui se répètent tout au long de la nuit. Voici un résumé des principales phases du sommeil :
Sommeil léger : transition entre l’éveil et le sommeil, le corps commence à se détendre.
STADE 1: phase de transition entre l’éveil et le sommeil. Le corps se détend, les muscles se relâchent et l’activité cérébrale ralentit. Ce stade est très bref, ne durant que quelques minutes.
STADE 2 : le sommeil devient plus profond. La température corporelle baisse légèrement et le rythme cardiaque ralentit. Le cerveau commence à émettre des ondes plus lentes, interrompues par des pics d’activité appelés «fuseaux de sommeil». Cette phase représente environ 50% du temps total de sommeil.
Sommeil profond : phase la plus réparatrice où le corps se régénère. C’est aussi à ce stade que les hormones de croissance sont libérées.
STADE 3 : phase durant laquelle la respiration, le rythme cardiaque et la tension artérielle atteignent leur niveau le plus bas. Les ondes cérébrales sont très lentes (ondes delta). Cette phase est essentielle pour la récupération physique, la régénération des tissus et le renforcement du système immunitaire.
Sommeil paradoxal (REM – Rapid Eye Mo-vement) : associé aux rêves, il joue un rôle dans la mémoire et l’apprentissage. Cette phase est caractérisée par des mouvements oculaires rapides et une activité cérébrale intense, similaire à l’éveil. C’est la phase des rêves, essentielle pour la consolidation de la mémoire et la régulation des émotions. Le corps est presque paralysé pendant cette phase, pour éviter de bouger en fonction des rêves.
Ces phases se répètent environ toutes les 90 minutes, avec plusieurs cycles par nuit. Chaque cycle commence par le sommeil léger, passe au sommeil profond puis au sommeil paradoxal, avec des durées variables au fil de la nuit.
Effets immédiats :
- fatigue et somnolence;
- irritabilité et sautes d’humeur;
- diminution de la concentration;
- réduction des performances cognitives;
- baisse de la motivation;
- appétit accru.
Effets à long terme :
- risque accru de maladies chroniques;
- prise de poids;
- affaiblissement du système immunitaire;
- troubles de santé mentale (dépression);
- déclin cognitif;
- risque accru d’accidents domestiques, professionnels et de la route.
Routine de coucher régulière : aller au lit à la même heure chaque jour permet de réguler l’horloge biologique. Cela permet, notamment grâce à la mélatonine, d’ajuster l’alternance des phases d’éveil et de sommeil. Lorsque cette horloge se dérègle, elle entraîne des retards ou des avances de phase.
Environnement de sommeil : privilégiez une chambre sombre, calme et à une température agréable, idéalement entre 16°C et 18°C.
Réduire les écrans avant le coucher : la lumière bleue des écrans peut perturber la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. En conséquence, l’horloge biologique est perturbée et l’endormissement est repoussé, surtout si l’exposition à la lumière bleue a lieu dans les deux heures précédant le coucher.
Alimentation et hydratation : privilégiez un dîner léger, sans caféine, alcool ou plats trop gras, qui risqueraient de perturber la digestion et le sommeil. Idéalement, le repas du soir devrait être pris deux heures avant d’aller au lit. Éviter les siestes longues en journée : elles peuvent perturber le cycle de sommeil nocturne. Si besoin, une sieste de 15 à 20 minutes maximum peut être bénéfique. La sieste « flash » de Salvador Dalí, par exemple, permet de recharger rapidement l’énergie en ne sombrant pas dans un sommeil profond.
Pratiquer une activité physique régulière : faire du sport pendant la journée améliore la qualité du sommeil, mais il est préférable d’éviter les exercices intenses en soirée, car ils stimulent le corps.
Se détendre avant le coucher et réduire les sources de stress : pratiquer des techniques de relaxation comme la respiration profonde, la méditation ou des étirements doux peut aider à calmer l’esprit et préparer le corps au sommeil. Il est conseillé d’éviter de travailler ou de s’occuper de tâches stressantes juste avant de dormir pour ne pas emporter les soucis au lit.
Prendre son premier café 1h30 à 2h après le réveil et ne plus en boire après 14h : le matin, notre corps produit naturellement une hormone appelée cortisol. Quand on boit du café dès le matin, la caféine perturbe ce processus, car elle stimule aussi la production de cortisol. À terme, le corps produit moins de cortisol naturellement, comptant sur la caféine pour un coup de boost.
Les troubles du sommeil peuvent être liés à des dysfonctionnements vertébraux, car la colonne vertébrale abrite la moelle épinière et des nerfs essentiels au bon fonctionnement du corps. Certaines vertèbres, en particulier dans les régions cervicale et thoracique, sont souvent associées à des perturbations qui peuvent influencer le sommeil.
Le stress et les émotions jouent également un rôle majeur dans la qualité du sommeil. Le stress active le système nerveux sympathique, responsable de la réponse « combat ou fuite », ce qui augmente le niveau de cortisol, l’hormone du stress. Cette activation perturbe les cycles naturels du sommeil, rendant l’endormissement plus difficile et fragmentant les phases de sommeil profond, pourtant cruciales pour la récupération. De plus, les émotions négatives comme l’anxiété ou la tristesse peuvent générer des pensées ruminantes et empêcher la relaxation nécessaire avant le coucher, entraînant de l’insomnie ou un sommeil de mauvaise qualité.
Lors d’une séance d’Ostéothérapie Tissulaire Réflexe (O.T.R.), on intervient sur les différents corps de l’être humain : le corps physique, le corps éthérique, le corps émotionnel et le corps mental.
On redonne de la mobilité à un ou plusieurs systèmes en restriction de mouvement. La bonne mobilité d’un système est la preuve de son bon fonctionnement. La pathologie exprimée par le corps n’est souvent que la conséquence, rarement la cause. La douleur n’est que la partie visible de l’iceberg.
L’O.T.R. agit également sur les corps émo- tionnel et éthérique en libérant les blocages énergétiques et les tensions émotionnelles. Cette harmonisation globale favorise un rééquilibrage profond, ce qui contribue à améliorer la qualité du sommeil en apaisant l’esprit et en rétablissant la circulation énergétique.
Le sommeil est bien plus qu’un simple moment de repos; il est le fondement de notre santé physique et mentale. En prenant soin de notre sommeil, nous prenons soin de notre corps, de notre esprit et de notre bien-être global. Que ce soit pour consolider la mémoire, réguler nos émotions ou renforcer notre système immunitaire, chaque phase du sommeil joue un rôle essentiel dans notre équilibre quotidien. Mal dormir, à court comme à long terme, peut entraîner des répercussions importantes sur notre santé et notre qualité de vie.
Cependant, en adoptant des habitudes saines et en améliorant la qualité de notre sommeil, nous pouvons non seulement mieux récupérer, mais aussi transformer nos journées et vivre plus pleinement. Dormir mieux, c’est vivre mieux. Les habitudes sont souvent plus fortes que les résolutions. Créer une stratégie sur plusieurs semaines voire plusieurs mois est une solution durable. Vouloir changer les habitudes d’un coup, c’est risquer d’éprouver des difficultés à les tenir. Il faut en moyenne 21 à 30 jours pour adopter une nouvelle routine durable. N’attendons plus pour redonner à nos nuits toute l’importance qu’elles méritent.
Olivier Wilmart
Ostéothérapeute O.T.R.
0473/606.470
olivier@physicalfullness.be
OLIVIER WILMART