Evelyne Axell « La Prisonnière » 1968
Autoportrait
Technique mixte (clartex, aluminium)
Anne Body « Anonyme du XXème» 1961
Gravure sur papier, N°3/7
CECILE MIGUEL » Composition N°4 » 1957
Huile sur panneau, ABSTRAIT / TACHISTE
Provenance : Atelier de l’Artiste
DAUM NANCY, vase diabolo
aux marguerittes dégagé à l’acide, rehaut d’or
et col en argent, ca 1910
Cacciapuotti,
sculpture en Terracotta,
ca 1930
Fauteuil « Main » en polyester,
20ème siècle
Tommaso Barbi à Murano,
Lampe à poser en verre torsadé, ca 1970
Gino Vistosi Murano,
lustre à 24 disques de verre,
ca 1970
Jaroslav Smidek pour THONET,
Paire de Fauteuils » EXPO 58 « , 1950/60
Jindrich Halabala « Claustra »,
paire d’étagères, ca 1950
Enfilade Art Déco en loupe de noyer, ca 1930
OU COMMENT CONSOMMER LOCAL, PERPÉTUER L’HISTOIRE, NOTRE HISTOIRE… ET INVESTIR EN SE FAISANT PLAISIR.
Jamais les sites de deuxième main, de troc, de réemploi n’ont eu autant la cote. Que ce soit par nécessité, philosophie ou autre, combien sommes-nous aujourd’hui à tester cette nouvelle manière de consommer ? A l’heure ou le TROP passe mal, utiliser des objets qui ont déjà servi est tout bénef pour notre planète et pour nous aussi. Et Tant mieux !
Combien d’objets possédons nous qui ne sont jamais passés entre les mains de son créateur ? Si l’on pense à cette fameuse marque scandinave dont chaque ménage possède soit un meuble en kit soit un luminaire, mais aucune trace d’ADN de leur concepteur sur ces pièces… Même déco intérieure que son voisin, ces objets à la mode issus de la production de masse ont un temps très limité et sont généralement remplacés au bout de 2 à 3 ans voire moins. Mais que lèguerons-nous à nos enfants !
Et si l’on se faisait vraiment plaisir autre-ment. Et si on prenait le temps de rêver d’un bel objet, de l’imaginer et de l’observer. Et si contempler un objet pendant des années sans se lasser remplaçait notre vision actuelle du tout, tout de suite, pas longtemps. Et si l’on créait chez soi, un univers unique, un univers qui nous ressemble vraiment, un univers empreint de notre histoire, un univers local, un univers beau.
Si l’on débarrassait, par exemple, nos murs de ces photos de villes américaines ou d’animaux africains si peu originaux, ceci au profit d’une belle huile sur toile unique, d’un artiste belge du terroir. Et puisque nous sommes en Province de Namur, pourquoi pas d’un artiste local qui a fait ses preuves.
Les Belges ont beaucoup de qualités mais un défaut leur colle à la peau… ils ne sont pas assez chauvins !
Notre pays compte une multitude d’artistes assez exceptionnels, inconnus ou pas encore reconnus. Ils ont étudié, pensé, dessiné, créé et ils se sont parfois expatriés pour aller trouver un succès qu’ils ne trouvaient ici.
La namuroise du Pop’Art Evelyne Axell en est la preuve, l’élève de René Magritte était pourtant de la trempe d’artiste comme Andy Warhol et ces œuvres n’ont rien à envier à celle de l’Américain. Elle est, depuis quelques années seulement et de manière justifiée, redécouverte de façon approfondie et trône désormais au côté de ces homologues dans les musées internationaux les plus prestigieux.
Anne Body
(1939 – Namur 2016)
Son œuvre emplie de féminisme est poétique et surréaliste, influencée par le groupe Cobra, Pablo Picasso et Jean Cocteau… Figuration expressionniste de type gestuelle, primitive, voir enfantine avec une touche érotique. Un monde provoquant, symbole de la contre-culture et d’une fantaisie reflétant le bouleversement social de l’époque (mai 1968).
Dès le début des années 1960, elle étudie les Arts décoratifs à l’institut Sainte Marie à Bruxelles et s’inscrit ensuite à l’Académie des Beaux-Arts de Namur aux cours des Arts et Métiers Graphiques, termine ses études avec l’obtention du « 1er Prix avec Grande distinction ». Elle sera remarquée par la « J. Walter Thompson Co S.A » qui l’exposera en 1971.
Nombreux prix obtenus avant 1970 et notamment : Prix du Ministère des Classes Moyennes, la Médaille d’Argent du Gouvernement, le Prix Jean Graffé (Gravure)… Des Œuvres furent acquises par le Crédit Communal, les Collections d’État, la Province de Liège, le Cabinet des Estampes de Bruxelles et de Liège, les collections particulières.
Cécile Miguel
(1921 – Ligny 2001)
On connait peu l’œuvre de Cécile Miguel qui vécut à Ligny (Gembloux) et pourtant…
Elle vécut en Provence dès 1945 et exposa en 1949 et en 1951 avec PABLO PICASSO et JOAN MIRO à Lucerne puis à Vallauris. JACQUES PREVERT lui dédiera un poème. De retour en Belgique en 1964, elle participera notamment à l’exposition « L’Art Abstrait Wallon 1964 » avec les meilleurs de cet Art…
Une œuvre Abstraite et Tachiste datée de 1957 vous est présentée ici, elle fut réalisée en Provence ( Saint Etienne en Grès ). De retour en Belgique en 1964, ce tableau fut successivement exposé à Liège, Charleroi, Gand, Nice, Lyon. Une œuvre remarquable pour son époque !
On se réveille… mais tardivement.
Une exposition vient de lui être dédiée au Musée Marthe Donas à Ittre en Décembre 2019 » Cécile Miguel, une vie oubliée « . Elle se composait d’une quarantaine de pièces, un parcours à travers l’œuvre d’une artiste injustement oubliée (un catalogue d’exposition vient d’être édité et disponible au musée).
Si vous souhaitez vous entourer de beau, d’objets de qualité souvent unique, qui possèdent une âme… Pourquoi ne pas pousser la porte de la Galerie Pignolet, 53 chaussée de Waterloo à Namur.
Pourquoi ne pas s’offrir une pièce qui a du CHIEN, une qui déchire, une dont on ne se lasse pas, une acquisition plaisir et intelligente, une valeur sûre.
Ces objets et bien d’autres sont visibles en détail sur le site et en galerie. Les horaires sont adaptables par simple prise de rendez-vous. N’hésitez pas à me contacter au 0498/29 58 15.
WWW.GALERIEPIGNOLET.COM
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