Un quoi ? Un sommet virtuel ? As-tu déjà entendu parler de cela ? Un événement virtuel est un cycle de conférences, d’ateliers, d’interviews animés par un certain nombre d’experts sur une thématique précise (en lien avec ton public cible) pendant une certaine période.
J’aime dire qu’il faut s’imaginer aller à un séminaire où plusieurs conférences sont organisées dans un hôtel de luxe. On choisit d’aller dans la ou les salles (s) du (des) speaker(s) qui nous intéresse(nt) jusqu’à la clôture de l’événement sauf que cela se fait dans le confort de ton salon. Le pass est offert et un accès VIP payant est souvent proposé.
Cette stratégie de marketing digitale sort des sentiers battus et connaît un certain essor depuis la crise du Covid pendant laquelle les entrepreneurs ont dû se renouveler pour ne pas se faire oublier.
Les formules sont multiples et variées et s’adaptent à tous types de business, de budget qu’on soit petite ou grosse entreprise. L’important est d’amener du contenu de valeur à sa clientèle cible en leur apportant la promesse de résoudre un ou plusieurs de leur problème tout en leur offrant une belle expérience.
Le sommet virtuel est certainement le meilleur atout marketing tendance pour vous afin de créer de la visibilité, de la preuve sociale, des contacts et de trouver des clients et tout ça en un temps record ! Les bénéfices et résultats sont nombreux :
• Asseoir son statut d’expert dans son domaine,
• Booster sa visibilité
• Amplifier son message
• Développer sa liste de prospects qualifiés
• Générer un chiffre d’affaires
• Augmenter sa communauté
• Augmenter son capital confiance
Il est indispensable de respecter ces 6 étapes si on veut obtenir les bénéfices attendus:
1. Choix du business model
- Inscription gratuite ou payante : toutes les formules sont possibles même en version hybride.
- Proposition de coffret VIP ou non : il faut réfléchir à la pertinence de proposer un coffret payant et celui-ci répond à un besoin de son audience
- Public cible : Il est important de bien connaître son persona afin de lui faire vivre une expérience d’apprentissage et de transformation.
- Différenciation : il faut bien réfléchir à l’expérience qu’on veut faire vivre à notre public cible et quelles solutions on apporte à leurs problèmes
- Nom/slogan : il doit être clair et impactant et refléter les bénéfices du sommet
- Format : nombre d’intervenants, durée, replays
2. Choix du contenu
- Contenu : il est primordial de proposer du contenu qualitatif de valeur
- Type d’intervention : ateliers, concerts, masterclass, interviews, conférences, tables rondes, sessions Q/R, tutos
- Live ou préenregistré : les deux formules présentes chacune des avantages et des inconvénients. À étudier en fonction de ses compétences, de son timing et de son énergie.
3. S’entourer des bons intervenants
- Comment les choisir : en fonction de la taille de leur communauté, du type de leur audience, de leur engagement mais aussi et surtout en fonction de leurs valeurs
- Où les trouver : dans votre réseau, dans les autres événements, sur les réseaux sociaux, sur recommandations
- Comment les contacter : sur recommandation et en les suivants sur les réseaux sociaux.
- Coordination : ce point est le plus challengeant car il faut récolter leurs coordonnées, bios, photos et jongler avec leur emploi du temps pour les caser dans l’agenda du sommet.
4. Implémenter la bonne logistique
- Choix des outils : il faut utiliser les bons outils qui vont soutenir l’organisation du sommet en passant par une plateforme en ligne, un agenda, un formulaire et calendrier électronique, un gestionnaire de projet, un outil de streaming. Il existe des outils qui proposent des formules intégrées.
- Création de contenu : cette étape ne doit pas être négligée et nécessite de rédiger pas mal de contenu pour les réseaux sociaux, le blog, les communiqués de presse, etc.
- Page d’inscription : indispensable pour récolter les adresses mails des participants. Elle est en plus la vitrine de l’événement et doit être attractive, esthétique et « sexy »
- Séquence mails : à ne pas négliger pour garder le contact et entretenir la flamme avec les participants
5. Se concentrer sur la promotion
- Audience existante : utilise r son audience existante sur les réseaux et dans sa base de données clients
- Audience des intervenants : les intervenants vont eux aussi communiquer à leur audience et à leur bases de données
- Réseaux sociaux : Facebook, LinkedIn, Instagram, Youtube
- Presse : Il peut être intéressant de contacter la presse pour faire parler de notre événement, vu que ce sont des initiatives encore peu courantes.
- Lives : si vous êtes à l’aise avec ce format, c’est un excellent moyen pour faire connaître l’événement que ce soit dans sa communauté ou dans celle des intervenants et des partenaires
6. Ne pas négliger l »après-événement »
- Remerciements : ne pas oublier de remercier les intervenants et les participants. Ce n’est pas parce qu’on est dans le virtuel qu’il faut oublier la touche de chaleur humaine
- Replays et coffrets : il faut réfléchir comment on peut les recycler
- Analyser : il est important d’analyser son taux de conversion, les bugs et les points d’amélioration pour le prochain
- Données récoltées : votre base de données s’est bien enrichie et il faut utiliser ses nouveaux potentiels clients pour lancer son offre par exemple.
Vous l’avez compris, l’organisation d’un tel événement apporte vraiment un effet « waouw » à son business et pour l’avoir expérimenté, cela apporte aussi une réelle transformation que ce soit pour l’organisateur, le participant ou l’intervenant. Peu importe qu’on soit sur scène, dans la salle ou dans les coulisses, un sommet virtuel apporte des enseignements, des déclics, des passages à l’action, des sorties de zone de confort qui vous transformeront aussi bien professionnellement que personnellement.
Néanmoins il ne faut pas négliger les défis que représentent l’organisation d’un sommet virtuel.
- Le temps : en moyenne, il faut compter une période de temps de 3 mois. Après on peut étaler cette période afin de ne pas négliger son business du quotidien.
- Les compétences : cela nécessite d’endosser plusieurs casquettes avec des compétences différentes.
- L’énergie : même si on peut organiser cet événement quand on démarre de zéro, il faut continuer de s’occuper de sa clientèle et de son business en parallèle et la période de l’événement est très énergivore car il faut rester connectée aux participants, aux intervenants et résoudre les problèmes de dernière minute.
Il ne faut pas hésiter à se faire aider et à déléguer pour vous concentrer sur votre zone de génie et d’expertise et ne pas vous épuiser. Mais dans tous les cas, le jeu en vaut vraiment la chandelle !
Une baby-sitter a entre 16 et 25 ans. Si les règles doivent être définies avec vous, voici les tâches qu’elle peut accomplir :
- Amener ou aller chercher votre enfant à l’école
- Préparer ses repas, ses boissons puis les lui donner
- Faire en sorte que tout ce qui concerne votre enfant soit propre (lieux, vaisselle, linge), ce n’est pas votre femme de ménage pour autant.
- Prendre en charge sa toilette, ses soins et le changer en cas de besoin
- Apporter un soutien scolaire
- Jouer, bricoler, faire des activités ludiques et originales dans le respect et la sécurité
- Surveiller votre enfant quand il joue
- Raconter des histoires, berceuses et rassurer
- Garder un lien de contact avec vous par l’intermédiaire de petits messages rassurants.
Bon, maintenant que tout ceci a été détaillé, il est temps de prendre mon temps et de m’éclater le temps d’une soirée ! Attention tout de même au lendemain matin, car les enfants se réveilleront comme des fleurs et parfois même avant l’heure ! « Chéri, et si la Baby-sitter restait jusque 11h ? »
PAR SANDRA NICOLAS