La grande majorité des vélos électriques sont des vélos de ville, c’est-à-dire avec une position droite grâce un guidon très haut et rapproché. Cependant, certaines marques proposent dans leur gamme des modèles plus sportifs capables de s’aventurer dans les chemins ou d’avoir une conduite beaucoup plus engagée.
Si vous voulez utiliser votre vélo électrique pour des déplacements quotidiens en ville (type domicile-travail), nous vous recommandons de choisir un modèle « ville » qui favorisera le confort et la praticité (antivol intégré, garde boue, porte bagage, etc.).
Au contraire, si vous voulez l’utiliser pour le loisir en balade ou si vous préférez les positions sportives, dirigez vous vers des modèles type VTC qui auront un freinage plus puissant, un poids moins important, et une plus grande polyvalence. Vous souhaitez acquérir un vélo électrique mais vous ne savez pas lequel choisir ?
Il y a une grosse différence de sensations entre le moteur situé dans une roue et celui dans le pédalier. Avant les années 2010, les fabricants adoptaient le plus souvent le système de moteur dans la roue. Plus facile à installer et moins coûteux, il permet donc de proposer des modèles moins chers. Ainsi les vélos électriques inférieurs à 2000 € en sont majoritairement équipés. En ce qui concerne le ressenti, le moteur dans la roue est plus linéaire. Vous ne sentirez pas de différence de puissance entre deux coups de pédales. C’est comme si vous aviez une poussée derrière le dos. Quant à la différence entre le moteur dans la roue avant et dans la roue arrière, il y en a très peu. Souvent, les fabricants décident de le mettre dans la roue avant (ou le pédalier) pour mettre un moyeu arrière avec les vitesses intégrées. Le seul problème du moteur dans la roue avant est qu’il peut manquer un peu d’adhérence sur terrain instable (graviers, sable, glace), mais ce n’est que très rarement le cas en ville.
Sur le marché du moteur pédalier, il existait un seul fabricant sérieux jusqu’à 2011 : Panasonic. Mais depuis, Bosch s’est investi dans ce secteur avec un moteur pédalier présentant de nombreux avantages. Le moteur pédalier Panasonic donne l’impression d’un coup de pédale renforcé, c’est à dire comme si l’on appuyait en même temps que vous sur la pédale. Ce type d’assistance se fait donc coup de pédale par coup de pédale et donne donc une assistance assez saccadée. Cependant, les derniers moteurs Panasonic proposés en 36V chez Peugeot gomme cet effet et procure une assistance plus soutenue. Le moteur pédalier Bosch est beaucoup plus linéaire dans l’assistance, c’est dire qu’on ne ressent pas de baisse de celle-ci entre chaque coup de pédale. Ce moteur est donc à mi-chemin entre le Panasonic et les moteurs roue. Son système se repose sur trois capteurs : un capteur de vitesse, un capteur de pression, et un capteur de rotation. Grâce à ces trois informations, le moteur s’adapte parfaitement au cycliste.
En 2012, le moteur Yamaha fait son grand retour. Très proche d’un moteur Panasonic, il est doté de multicapteurs qui lui permettent, tout comme le moteur Bosch, de s’adapter au rythme du pédalage. Dans tous les cas, le moteur situé dans le pédalier est souvent préféré par ceux qui recherchent des sensations proche d’un vélo classique.
La grande majorité des vélos électriques sont des vélos de villes, c’est à dire avec une position droite grâce un guidon très haut et rapproché. On parlera le plus souvent de position dite « hollandaise » puisque la grande majorité des Hollandais adopte ce type de géométrie. En effet, elle permet d’avoir les bras relâchés, d’avoir la tête et le dos droit augmentant au passage la visibilité au loin.
Cependant, les fabricants proposent de plus en plus de modèles basés sur une géométrie VTC. Ainsi la position sera légèrement plus penchée en avant ce qui diminuera le confort mais augmentera la sportivité et le plaisir de conduite. Le plus souvent ces vélos électriques restent destinés à un usage route et pour des trajets domicile- travail car ils sont aussi équipés de gardes-boue et de porte bagage.
Ces deux premières catégories de vélos électriques sont également prévues pour recevoir de nombreux accessoires tels que paniers, sacoches, antivol à blocage de roue, rétroviseurs, etc… Si vous voulez utiliser votre vélo électrique pour des trajets quotidiens sur route, c’est ceux la que nous vous recommandons. Au contraire, si vous voulez l’utiliser pour le loisir en balade
ou en usage sportif, vous pourrez vous orienter sur des vélos électriques plus légers et dépourvus d’accessoires.
Vous aurez alors le choix entre des modèles rigides avec des pneus fins ou des VTT pouvant passer partout, y compris dans
des côtes à fort pourcentage.
Parmi tous les vélos électriques il existe deux grandes ca-tégories qui se distinguent par le type de fonctionnement. Les vae procurant une assistance dite « tout ou rien » sont équipé d’un capteur qui va détecter la rotation du péda-lier. Ainsi le vélo a une seule information : vous pédalez ou vous ne pédalez pas. Ainsi lorsque le moteur s’allume, après un ou deux tours de pédales en général, il fonctionne à un niveau constant. On peut toutefois régler ce niveau à l’aide des différents modes du vélo (eco, moyen, power). L’utilisateur va également ressentir un décalage entre le pédalage et l’assistance.L’assistance proportionnelle est obtenue grâce à des cap-teurs qui mesurent la pression exercée sur les pédales. Ain-si, le vélo électrique connait exactement le niveau de dif-ficulté dans lequel vous vous trouvez et peut donc ajuster le fonctionnement du moteur. Les modes du vélo servent dans ce cas là à régler l’amplification de l’aide. De plus ce système procure une meilleure réactivité du fonction-nement moteur et une consommation plus faible d’éner-gie. Ce système équipe généralement les vélos plus haut de gamme.
La transmission est souvent mise en retrait lorsque l’on parle de vélos électriques et pourtant c’est un élément es-sentiel soumis à de nombreuses contraintes. Le changement de vitesses par dérailleur permet un passage des vitesses sans perte de rendement car l’on peut en changer en continuant d’exercer une pression mo-dérée sur les pédales. C’est donc un système plus agréable en conduite « sportive ». De plus combiné à une motorisa-tion pédalier, il permet à ce dernier de délivrer un couple plus important.Le changement de vitesses intégré, (par engrenages) présente de nombreux avan-tages en ville car il offre la possibilité de passer les vitesses même sans pédaler, réduit tout risque de dérailler, néces-site un faible entretien, et permet d’avoir une protection de chaîne complètement fermée. Il est à noter que lorsqu’un tel système est associé à un moteur pédalier, il est forte-ment recommandé d’arrêter le pédalage au moment où vous changez de vitesses. Ceci n’a rien de compliqué mais peut s’avérer gênant pour certaines personnes. Le système le plus utilisé est le Shimano Nexus en versions 3, 7, ou 8 vitesses. Mais des alternatives existent tel que le système Nu-vinci qui offre une plage de développement ultra-précise et sans indexation puisque plus vous tournez la manette plus le pédalage « durcit ».
En matière de vélos électriques, le nombre de modèles se multiplie d’années en années et les prix s’étalent sur une grande échelle de prix. De 200 € à plus de 3000 €, il est normal de se demander quelles différences il peut y avoir. Une chose est sûre, notre expérience nous a permis de constater que le prix d’un vélo électrique est rarement dû à sa marque mais est proportionnel à la qualité des ma-tériaux qui le composent (transmission, roulements, bat-terie, type d’assistance, etc.). C’est pourquoi nous vous conseillons de choisir la gamme de votre vélo en fonction du nombre de kilomètres que vous aller faire par mois.
Pour choisir son vélo électrique, le mieux est de l’essayer !